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dimanche 28 mars 2010

Le Truffon Froid

Ce "gâteau", qui est plutôt un assemblage de biscuits et de chocolat qu'une véritable pâtisserie, est devenu un de mes classiques, bien qu'il n'ait pas grand chose à voir avec le bio ou le light. Oui, chez moi, on sait aussi être très gourmand (surtout la personne qui partage ma vie!), et cette recette m'est régulièrement réclamée dans mon entourage. A savoir qu'il réclame un chouia de patience (1h de refroidissement peut paraître une éternité pour un gros gourmand), pour une durée de vie-éclair à partir du moment où il est posé sur la table!

La recette est extraite du livre " Basic Cooking, pâtisseries entre copains " chez Solar



Je vous la livre avec des proportions revues à la hausse (x 1,5) pour le mélange chocolaté, car lors de mes premiers essais, je n'avais pas assez de mélange pour terminer le montage, et me retrouvais à devoir en refaire, ce qui n'est pas pratique et retarde encore plus le moment de la dégustation! Non mais...

Pour 16 tranches environ

Ingrédients :
Environ 24 gâteaux secs au beurre ==> disons un paquet de Petit-Beurre LU car on n'est pas nantais pour rien!
150g de chocolat noir
180g de beurre
120g de sucre glace
5 cuillères à soupe d'amandes hachées
4 cuillères à soupe de chocolat au lait rapé
Poudre de cacao pour saupoudrer ==> je m'aperçois à l'instant de ce détail, je ne m'en suis jamais servi!

Ustensiles :
Un moule à cake de 20 cm de long
Du film étirable pour le chemiser

Couper le chocolat et le beurre en morceaux, et le faire fondre au bain-marie à feu doux, en remuant régulièrement pour avoir une texture bien homogène.
Lorsque le tout est bien fondu, ajouter le sucre glace, les amandes hachées et le chocolat au lait rapé, bien mélanger.

Chemiser le moule à cake avec le film étirable, et en tapisser le fond avec une couche de Petits-Beurres (normalement ça fait 4 biscuits entiers, placés bien au centre du moule). Verser par dessus une fine couche de mélange chocolaté, et lissez-la. Mettre une nouvelle couche de gâteaux et renouveller l'opération jusqu'à épuisement des Petits-Beurres. Il doit rester un peu de mélange, comme moi vous pouvez l'utiliser pour colmater les brèches sur les côtés, et essayer d'avoir un ensemble assez régulier (c'est pas évident).

Placer au frais pendant au moins 1h. Puis démouler sur un plat, saupoudrer de cacao en poudre et couper en tranches (pas facile non plus, mais à cette étape on s'en fiche, l'essentiel, c'est d'être assez rapide pour se choper un bout!).





dimanche 7 mars 2010

Toraya ou le Japon à Paris : épisode 3!

Pour clore la trilogie des bons coins pour se sentir comme au Japon, je me devais de vous présenter ce salon de thé où l'on déguste de délicieuses pâtisseries japonaises (wagashi). A mon grand regret, je crois que Toraya a maintenant le quasi-monopole du wagashi à Paris, les autres salons de thé ayant fermé...

Je ne suis pas fan du lieu en soi, un peu trop guindé à mon goût, où des serveurs en uniformes vous présentent cérémonieusement votre commande sur un plateau. Mais on y croise un public hétéroclite, constitué de vieilles dames respectables, de recruteurs en entretien d'embauche, de jeunes modeuses bavardes et d'étrangers ayant préalablement effectué leur shopping au Disney Store. Alors bon, convaincus que nous ne risquons pas trop de faire tâche dans le décor, nous nous installons. Le wagashi le vaut bien!

Après un court débat, nos optons tous deux pour des namagashi (pâtisseries de saison).



Laurent choisit le Kusairi Ogasa Mochi, un gâteau "qui évoque la saison du repiquage du riz, quand s'animent des kyrielles de petits chapeaux pointus, qui se penchent au dessus de l'eau des rizières". Accompagné d'un sobacha, une infusion de sarrasin grillé (car Monsieur voudrait vivre à la japonaise mais bon, quand on n'aime pas le thé... mouahahaha!). :)

Il s'agit d'une pâte de riz à l'armoise fourrée à la pâte d'azuki (haricots rouges).




Quant à moi, je me dois de tester le Usagi-Man, un manjû brioché à base d'igname, là encore fourré à la pâte d'azuki, et cuit à la vapeur. Le thé matcha, au goût d'herbe, assez amer, accompagnait à merveille ces petites bouchées sucrées.

Le lapin était très mignon mais j'ai eu une préférence pour le wagashi de Laurent, dont la pâte de riz était incroyablement fine et délicate.


Après la dégustation on peut passer un moment à regarder les pâtisseries en vente à emporter. On y trouve entre autres des yôkan (gelée de pâte d'azuki), des monaka (gaufrette à base de farine de riz et fourrée à la pâte d'azuki), des dorayaki (sorte de pancake à la pâte d'azuki) et plusieurs variétés de thés japonais.

L'adresse n'est pas vraiment bon marché, mais comme il s'agit d'une niche, une fois encore on estime que la cause du wagashi le vaut bien!!!

Toraya

10, rue Saint-Florentin
75001 PARIS

Aki ou le Japon à Paris : épisode 2

Toujours en quête de bonnes adresses, nous nous sommes rendus, accompagnés d'une amie spécialiste, chez Aki, où l'on déguste des spécialités japonaises autres que les sushi et sashimi.

Un midi en semaine, en n'arrivant pas trop tard, nous sommes parvenus à entrer sans faire la queue et à dégoter une table au sous-sol. N'espérez pas déjeuner dans une ambiance zen et intimiste : ici c'est l'esprit cantine, on ne s'entend guère parler et les serveurs volent plutôt qu'ils ne courent d'une table à l'autre. Mais alors, que de délices proposés à la carte (et à des prix modiques, ce qui ne gâche rien!)...


Nous avons choisi de tester les takoyaki (boulettes de poulpe) avec un okonomiyaki (sorte de crêpe-omelette) pour Laurent, et des épinards au sésame pour moi, le tout agrémenté du bol de riz et de la soupe miso dont je ne saurais me passer. :)


L'idée, c'est bien sûr de tenter de reproduire ces plats lors des prochaines expériences!


Okonomiyaki au chou et au porc, agrémenté de flocons de bonite séchée, de sauce okonomiyaki et de mayonnaise japonaise :






Takoyaki :






Aki
11 bis, rue Sainte-Anne
75001 PARIS